Au boulot

C’est une grosse rentrée chez INCAYA, avec notre séminaire annuel (feu l’IncayaHackaton), du consulting, de la maintenance évolutive sur du legacy en Strapi (beurk), mais aussi un projet de développement à façon. Ce dernier est très chouette, car il s’agit d’une application web devant fonctionner en offline (grâce aux services workers), avec un backend en Go. Je travaille dessus avec Cédric, qui est toujours apprentissage chez INCAYA, et on a du temps pour s’attarder sérieusement sur l’accessibilité.

En dehors du boulot

Je prépare la saison 2024-25 du CaenCamp, avec déjà un programme prévisionnel rempli jusqu’en janvier. D’ailleurs, c’est moi qui prends la session de septembre avec un talk sur le logiciel libre et open-source : “Github est-il une floss commune ?”. J’ai le déroulé en tête, mais rien de formalisé pour le moment 😰.

Sinon, je réfléchis beaucoup à ma définition de la merdification du web (qui n’est pas simplement qu’une drôle d’odeur) et à ce qu’on pourrait faire pour tenter d’y remédier. C’est l’une des raisons qui me fait reprendre un peu ce blog, dont cette page “En ce moment” ou la nouvelle page “Blogoliste”. Mais c’est aussi la motivation à l’origine d’un nouveau projet de club que je fais actuellement murir : “Les Jardins Numériques”. J’en reparlerais, j’espère rapidement.

Les livres

En rapport avec mon talk, je traine sur ma table de chevet “Richard Stallman et la révolution du logiciel libre” chez Framasoft et “Utopie du logiciel libre” de Sébastien Broca. Mais c’est une relecture, alors ça traine…

J’ai plus facilement plongé dans deux livres de SF empruntés à la médiathèque, au cas où : “Les voltigeurs du Gy” d’Ursula Le Guin, un recueil de nouvelles et “La contreverse de Zara XXIII” de John Scalzi. Pas mal (sauf si vous ne connaissez pas Le Guin, dans ce cas ne commencez pas par celui-ci), mais ils n’ont pas fait long feu.

J’ai enchainé sur “La vie devant soi” d’Émile Ajar. J’avais trois bonnes raisons de le prendre sur ma pile de livres à lire. Ma fille, la petite, vient de le lire, et c’est génial de pouvoir en discuter avec elle. Ensuite, j’ai lu au début de cet été “Les racines du ciel”, lecture hautement bouleversante, et troublante durant cette période puante d’élections européennes, et avec ce qui a suivi. Et enfin, suite à l’écoute du podcast de Haroun sur Thinkerview : si vous l’ écoutez jusqu’à la fin, vous comprendrez.

La musique

Pas de grandes découvertes, comme ces dernières années. Pas parce qu’il n’y pas de nouveauté, mais je suis devenu paresseux en termes de découverte musicale. J’y consacre pourtant un paragraphe sur cette page, preuve que j’y attache de l’importance !

Je dirais que la principale nouveauté, c’est le dernier album de Munir Hossn & Elas, “Live at the Black Room Session”. J’ai découvert Munir Hossn avec ce titre : “Brother idea”. Et puis il y’a le dernier album de Meshell : “No More Water: The Gospel of James Baldwin”.

On va aussi voir avec Valérie le concert de King Hanna, le 24 septembre au 106 de Rouen.

Sur les écrans

J’ai beaucoup aimé le film “Je verrai toujours vos visages” de Jeanne Herry sur la justice restaurative. Du coup, on a aussi vu “Pupille” de la même réalisatrice et disponible sur Netflix. J’ai été franchement moins convaincu, la thématique m’étant plus proche. Cela m’a grandement interrogé sur ce que j’ai pu penser du premier et des biais de traitement de ce genre de sujets.

Sinon, on a plongé sans arrière-pensées dans “Les Anneaux de Pouvoir” avec Valérie et ma fille, la grande cette fois-ci.

Enfin, plaisir coupable (ou pas, j’ignore encore), j’ai adoré “The Boys”.